Le gardien de phare est le septième volet écrit par Camilla Läckberg consacré à Erica Falck auteure et son mari policier Patrik Hedström.
A propos de son héroïne, l’auteure suédoise dit:
« Je voulais une femme comme héroïne mais qui ne travaille pas dans la police. Erica Falck est donc un auteur, quelqu’un de curieux qui a de bonnes raisons de poser des questions. Mais je me suis rendu compte qu’il était difficile de créer un personnage qui enquête sur des meurtres sans qu’il y ait de policier. Je l’ai donc fait tomber amoureuse de Patrik Hedström, un inspecteur. »
Dans ce volet,Erica est sur tous les fronts. Non contente de s’occuper de ses bébés jumeaux, elle enquête sur l’île de Gräskar dans l’archipel de Fjällbacka, et s’efforce de soutenir sa sœur Anna, victime, à la fin de La Sirène, d’un terrible accident de voiture aux conséquences dramatiques.
Un meurtre . Une enquête policière qui mènera dans un centre de femmes battues.

Erica s interroge sur les stéréotypes dans l éducation des enfants:
-Pourquoi tu ne vas pas jouer avec Andrian?
-C’est un garçon
Apparemment, c’était un argument suffisant, et Erica n’obtient pas plus d’informations. Elle se demanda en soupirant si la distinction entre garçons et filles devait vraiment commencer si tôt. Ce qu’on pouvait faire et ne pas faire, avec qui on pouvait jouer et ne pas jouer.
Les vêtements qu’on pouvait porter ou non. Devait-elle culpabiliser d’avoir participé à ces clichés en cédant à sa fille qui voulait que tout soit rose princesse? La garde-robe de Maja était désormais remplie de vêtements roses, la seule couleur qui permettait d’éviter que le choix quotidien ne tourne au drame.
Du féminisme dans ce polar qui fait plaisir. Ce combat nécessaire et indispensable pour les droits des femmes et l’égalité investit la culture populaire (et noble) du polar.
Camilla Läckberg a d’ailleurs lancé une bourse pour encourager d’autres femmes à écrire.
« Quand j’ai commencé, aucune femme n’écrivait de polars en Suède. Maintenant, nous sommes une quinzaine à nous réunir très souvent, pour parler de nos difficultés. Il faut y croire. »
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